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Venezuela : Juan Guaido rentre bredouille

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Juan Guaido interviewé par Sky News. ©news.sky.com

Juan Guaido, responsable de la subversion au Venezuela, a déclaré, après un voyage d’une semaine en Colombie et au Brésil, qu’il était rentré à Caracas.

Selon le Washington Post, Guaido rentre à Caracas, « malgré les menaces », après une rencontre à Brasilia avec le président brésilien d’extrême droite Jaïr Bolsonaro, comme il vient de l’annoncer devant les journalistes sans pour autant préciser de quel type de menaces il s’agit précisément.

Bolsonaro a reconnu Guaido comme le président du Venezuela en prenant une position ferme contre le président Maduro.

Guaido a également appelé à des élections anticipées sous la supervision de la communauté internationale dans son pays. Il a prétendu que les changements au Venezuela étaient imminents.

Bolsonaro a quant à lui annoncé qu’il ne lésinerait sur rien pour rétablir ce qu’il a appelé « la démocratie » au Venezuela et que son gouvernement soutenait les décisions qui avaient été prises par Guaido en Colombie.

Mardi, en Colombie, Guaido a rencontré des diplomates locaux et Mike Pence, le vice-président américain.

En fin de compte, malgré toutes ces rencontres et les promesses qu’on lui a faites lors de ses récents voyages où il a été bien accueilli, Guaido a constaté qu’il n’avait d’autre choix que de retourner au Venezuela et que de simples reconnaissances et soutiens verbaux ne lui suffiront pas dans sa bataille contre Maduro.

Depuis le mois de janvier, où Juan Guaido s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela, des pays comme la Russie et la Chine ont souligné qu’il devait résoudre ses problèmes avec Maduro en négociant avec ce dernier et en évitant d’ameuter ses partisans et de les faire descendre dans la rue. Mais, les États-Unis se sont mêlés une fois de plus de ce qui ne les regarde pas en reconnaissant immédiatement Guaido comme président du Venezuela et en mettant le pays à feu et à sang.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV